Je tire la couverture à mes oreilles, fatiguée de vivre cette vie.
Une dépression passagère, rien de grave. Cela nous arrive à tous, de la dépression chronique au coup de blues du dimanche soir. Il est mille raisons de se sentir seule face à l’immensité de sa tristesse.
Je m’endors rapidement, les yeux collés par les larmes. Je m’enfonce au plus profond de mon oreiller, jusqu'à me sentir quitter mon corps.
Ron me prend dans ses bras, et me fait connaître des plaisirs fantasmatiques, atteignant des hauteurs qui m’étaient jusque là inconnues. Les draps volent autours de nous, puis l’herbe, l’air et la foudre. Nos corps se mélangent, s’éparpillent pour mieux se rassembler et n’en faire qu’un. Des vagues de chaleur et de couleur défilent devant mes yeux, chacune me procurant des sensations extrêmes, véritables tempêtes sensitives.
Je me sens flotter, je sais que tout n’est qu’illusion, que ce n’est qu’un rêve. Mais un rêve dont je me réveillerais soulagée d’un poids qui pesait sur mes épaules depuis quelques jours. Probablement aurais-je un orgasme, me faisant goûter des lèvres ce qui paraît me manquer le plus ces derniers jours. Peut-être cela apaisera-t-il mon esprit pour quelques jours.
Quelle magnifique soupape de sécurité que ces rêves et fantasmes que l’inconscient nous livre en pâture. J’en suis encore toute émue.
Colin VETTIER
samedi 27 septembre 2008
La Circonférence de l'Amour - Chapitre 17
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chapitre 17
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